Rate this post

La notion de fin de vie est assez complexe, surtout en raison de son caractère sensible. En principe, lorsqu’une personne est déclarée en fin de vie, elle a des besoins assez particuliers, et ce sur tous les plans. Il est alors devenu essentiel de mettre en place un dispositif de soutien et d’accompagnement adapté. Quel est l’intérêt pratique de ce dispositif et que faut-il retenir de son fonctionnement ? 

Qu’est-ce que l’accompagnement en fin de vie ? 

De manière assez simple, l’accompagnement en fin de vie désigne un dispositif qui permet de soulager et d’assister une personne dans ses derniers instants. Il s’agit d’un processus assez sensible qui englobe bien des dimensions.

Dans un premier temps, l’accompagnement à la fin de vie est un suivi médical. Cela s’explique par le fait qu’il consiste à apporter des soins palliatifs dans le but de soulager la douleur. Il faut préciser que ce système intervient lorsque toutes les options médicales ont été épuisées.  

Dans un second temps, il s’agira d’une assistance psychologique et spirituelle. Ici, il faut rappeler que la personne concernée est renvoyée chez elle et attend le dénouement de sa vie. Il est alors question de l’aider à faire face à ses appréhensions afin de se préparer au mieux. Précisons que cet accompagnement peut s’étendre aux proches qui peuvent, eux aussi, redouter la perte de leur être cher.

Qui peut en bénéficier ? 

Si le processus d’accompagnement en fin de vie est adapté à diverses personnes, deux catégories se dégagent. La première concerne les personnes médicalement déclarées en fin de vie. Ici, ce sont des patients atteints de maladies d’origine non infectieuse, mais à un stade dit « Terminal » ou terminal. 

Dans ce cas, il n’existe aucune limitation d’âge. L’accompagnement peut donc être pour des enfants, des jeunes ou encore des personnes âgées. Il est décidé par le médecin traitant qui s’assure de prescrire les conditions du suivi. 

La seconde catégorie est celle des personnes âgées ne souffrant d’aucune maladie. Ils sont alors suivis pour bénéficier d’un soutien pour assurer leur protection et leur bien-être. Cependant, cet accompagnement est principalement décidé après accord entre la famille et le médecin traitant. 

Comment fonctionne ce service et quelles en sont les implications ?

Dans un premier temps, le médecin traitant fait appel à la famille et lui indique l’état du patient. Lors de cet entretien, les proches sont mis au courant des implications du système. Par exemple, le responsable indique le matériel nécessaire ainsi que les dépenses qui pourraient être engagées. 

Une fois l’accord passé, la personne chargée de l’accompagnement est désignée. Ce peut être un infirmier, un volontaire ou encore un proche. La première option est généralement la plus recommandée, puisqu’elle permet d’assurer un suivi médical adéquat au patient. 

La personne qui est choisie s’occupera en principe :

  • de la prise des médicaments ;
  • de l’assainissement du cadre de vie ou de son maintien ;
  • de la communication, l’écoute et le conseil au patient ;
  • des essentiels (cuisine et bain, si la motricité est affectée) ;
  • du suivi spirituel ;
  • ou encore de l’inscription des dernières volontés de la personne. 

Cela vaut aussi pour l’accompagnement d’une personne âgée non malade. La personne chargée de l’accompagnement devra donc tout naturellement être d’une moralité irréprochable tout en possédant globalement les compétences susmentionnées.